Venues de toutes les armées (voire du monde civil), les familles ont été très chaleureusement accueillies par la base aérienne de Rochambeau pour un office religieux suivi d’un repas « pique-nique » sous le Carbet en zone vie.
Chacun a trouvé à Rochambeau ce qu’il y avait amené : de la chaleur et de l’amitié, le respect et la découverte de l’autre.
Nous étions entourés de nos enfants, fruits de notre amour et garants de ce futur que nous voulons bâtir.
À la surprise (heureuse) de notre aumônier, l’assemblée fut plus nombreuse que prévue, au moins 12 fois 12 … De nombreuses chaises furent ajoutées et d’autres encore…
L’office terminé, c’est avec appétit que nos petits cœurs ont mangé. Ensuite, avec beaucoup de naturel, nous avons partagé sur de grandes tables, le pain et le vin, mais aussi le pâté, le jambon, la salade …
C’est sans doute grâce la coïncidence de la journée de rentrée de l’aumônerie catholique et de la fête de sainte Émilie.
La sainte Émilie dont l’Église fêtait le dies natalis, jour de sa naissance au ciel, est, certes, moins célèbre que sa grande ancêtre, fêtée le 30 mai : épouse de saint Basile l’ancien, mère de saint Basile de Césarée, de saint Grégoire de Nysse, et de saint Pierre de Sébaste, elle avait transformé sa maison familiale en couvent avec sa fille sainte Macrine.
Émilie de Rodat, aveyronnaise de vieille noblesse rouergate, décédée au milieu du XIXème siècle, avait fondé, elle, – un peu à son corps défendant, après trois essis ed vie religieuse – la congrégation de la Sainte-Famille, dont les sœurs se vouaient à l’instruction des filles pauvres et au soin des malades à domicile.
L’une et l’autre ont dû inspirer les traditions qui veulent que les Émilie recherchent l’équilibre, le respect des principes : elles veulent bâtir, entreprendre ; elles ont l’autorité, un puissant dynamisme.
Et, surtout, elles aiment les familles nombreuses. Tout est dit en un seul nom…
Oui, le 19 septembre fut une bien belle rencontre pour tous.
Gabriel PAVY